LE VOLONTOURISME : DES TOUROPERATORS PEU SCRUPULEUX QUI PROFITENT DE LA SITUATION…

Claire Peralta
30 mai 2017
2 min de lecture

Ce post est une sorte de coup de gueule. J’ai été vraiment choquée d’apprendre que des « volontouristes » occidentaux participent, à leur corps défendant, à un business odieux pensant faire un acte de solidarité.

Tout d’abord qu’est ce que le volontourisme ? c’est une forme de tourisme alternatif consistant à proposer ses services à des populations défavorisées au cours d'un séjour touristique. C’est aujourd’hui un véritable business bien juteux.

Passionnés par le voyage, ce ne sont pas véritablement des touristes ou pas seulement, les volontouristes ont l’intention de donner de leur temps au plus démunis. C’est important pour eux d’aider, de faire du bien à une population en danger ou en grande précarité.

Leur nombre est grandissant, un million chaque année ! la formule est un succès, ils n’ont que l’embarras du choix entre des milliers de programmes proposés par des organismes bien rodés. C’est une nouvelle façon de voyager, aider des enfants, gérer l’approvisionnement en eau potable, sauver des animaux, c’est à la carte !

Ces missions sont devenues un peu des supermarchés et sur internet foisonnent des centaines de noms d’organisme. Ils appâtent les touristes avec les mêmes codes que les ONG nationales, et les apitoient en les faisant culpabiliser (compassion, éducation, meilleur avenir …) et ça fonctionne ! le business de la charité devient florissant pour certains tour-opérateurs !

Il est même question dans le reportage de tour-opérateurs qui proposent des "circuits humanitaires" clés en main pour 2 000 euros avec des "étapes solidarité", des orphelinats montés de toutes pièces pour accueillir les touristes, ou encore des enfants volés à leurs parents pour jouer aux "faux orphelins !

Il en découle hélas de nombreuses dérives, il appartient à chaque volontouriste de sélectionner avec soins l’organisme avec lequel il va intervenir. Le mieux, à mon avis, est de cibler le besoin une fois sur place, et d’agir au feeling.

Cette réflexion n’engage que moi, bien entendu et je tiens à vous proposer ici un autre point de vue :

Un article publié par « France volontaire » un organisme d’échanges et de solidarité internationale intitulé : « Face aux abus du « volontourisme », France Volontaires promeut un volontariat solidaire et responsable ».