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Nos premiers kms sur les routes de France et d'Espagne... Je vous dis tout

  • Photo du rédacteur: Claire Peralta
    Claire Peralta
  • 19 mai 2019
  • 10 min de lecture

* De Toulouse à la frontière Portugaise

* Du 02 Mai 2019 au 12 mai 2019

* 1214 kms effectués


Que dire de notre départ…

Seulement qu’il n’en finissait pas d’arriver et que finalement, tellement nous en avions marre de le repousser, nous l’avons quelque peu précipité. Vous saurez pourquoi un peu plus tard…


Nous voilà donc à 16h00 dans le camion que nous avions chargé vraiment à l’arrache, un peu de tout partout… « Pas grave, on rangera plus tard » ok… J’ai juste un peu l’impression d’être dans la bande dessinée « la famille Picoli » qui part en vacance ! Il ne manque que la cage à oiseaux, le cochon d’inde et le bocal du poisson rouge ! Et on pousse pour que ça rentre et non ce n’est pas une image...



Un petit coup de lavage...


Les stickers de nos sponsors posés...




Le départ n’est pas direct (en plus) puisque nous devons récupérer les « écarteurs de roues » que Cyril a fait faire sur mesure dans une entreprise de mécanique de précision … en plein Toulouse. Bref, le départ finalement se fera vers les 18h du coup pas question de rouler jusqu’au pays Basque d’une traite… Un œil sur Park4nignt et nous voilà sur une aire à la sortie de Gimon, bon ce n’est pas très glorieux mais nous ne sommes pas là pour battre des records non plus, donc…


Une aire plutôt sympa mais bourrée de moustiques



Pendant l'installation Alexandre fait connaissance avec nos voisins à 2 pattes !



On s’installe… On déploie les slides, on constate très vite que nous avons trop de bazar… Notre première nuit se passe très bien, la nationale n’est pas très loin et des oies bien dodues se promènent sur l’aire et nous réveillent le matin (quoi de plus normal, nous sommes dans le Gers).


Vivement le Maroc que l'on puisse peindre notre porte arrière en fibre !


Détail non négligeable la douche n’est pas en fonction. Pire, la mise en eau a avorté à cause d’une fuite, l’histoire est donc en standby. Après un petit déjeuner et une toilette de chat nous voilà à tout caser à nouveau dans la cellule. Un vrai défi qui commence à nous iriser le poil. On joue à Tétris ! Ça ne peut pas durer comme ça. Il va falloir jeter et créer d’autres rangements et vite.


Cyril n’a pas le moral car il est déçu de son branchement « eau », du coup quand Cyril est contrarié il est bougon (c’est un euphémisme !). Pour couronner la bonne humeur ambiante le GPS nous fait faire des détours de fous jusqu’à nous faire passer dans des chemins improbables tout juste praticables pour un 3 tonnes. Tout à coup Cyril s'arrête sur le bas côté : Il sent dans le volant un soucis et la roue dans le rétroviseur semble voilée ! Sous la pluie il va voir ce qu'il se passe. Les boulons se sont un peu dévissés !? Effectivement, nous avons failli abîmer les boulons et la jante ! Du coup, il fait une révision des 4 roues toujours sous la pluie. J'avoue ne pas en mener large à ce moment là...


Vérification complète et ça repart !

Nous arrivons donc tout vermoulus à Hendaye vers 18h. Il pleut quand meme depuis notre départ…



On choisit de se rendre dans un camping pour pouvoir se doucher, se poser et réfléchir aux améliorations que l’on peut apporter sans trop de frais. C’était sans compter que l’accueil des campings au mois de mai ferment à 17Hoo ! Bon, très bien, on fait comment ? On décide de tenter notre chance en Espagne et quelques kilomètres plus loin nous trouvons un super camping convivial, propre et tout près d’Hondaribia une super jolie ville en bord de mer (camping JAIZKIBEL- Hondaribia).


Photo prise le lendemain : Quoi ? Le soleil ? Vite on bouge !


Nous y restons 2 jours. Alexandre et moi partons le lendemain visiter les alentours On passe un très bon moment, c’est magnifique !


Le temps est très menaçant...

Hondarribia est une commune du Guipuscoa dans la communauté autonome du Pays basque en Espagne située à la frontière française sur la rive gauche de l'estuaire de la Bidassoa, en face d'Hendaye (que l'on voit sur la photo).

Dans la ville fortifiée sur les hauteurs

Leçon : Qu'est ce que la marée ? Alexandre a compris et ça l'intrigue !

Place au cœur de la ville fortifiée

Ha ! Les couleurs du pays Basque...

Pour rallier le haut de la ville et le bas et pour chouchouter le touriste des escalators ou des ascenseurs panoramiques sont mis à disposition !

Un bocadillos à la tortillas et au jambon de pays c'est super bon !

Dès notre retour un orage éclate, il durera une bonne partie de la nuit. Cyril nous rejoint et commence à se détendre. On range notre bazar, on jette pas mal de choses finalement inutiles.


Alexandre se comporte plutôt bien, il n’a pas de crises de « rangement » et ne semble pas nerveux non plus. Il dort très bien et du moment qu’il y a de la musique lorsque nous roulons tout va bien.


Un petit déjeuner plus tard et plus de ¾ d’heure pour ranger (!), nous voilà partis pour l’Aquarium de San Sébastian.


San Sébastian est une très belle ville !



Le soleil est là mais la température et le vent sont glacials, peu importe nous sommes heureux de visiter ce magnifique aquarium ! C’est le plus grand d’Europe avec plus de 5000 poissons et un grand océanarium traversé par un tunnel de 360° ! Alexandre était aux anges surtout lorsqu’il a vu le requin, nous aussi étions très impressionnés !


Des maquettes de navires avec des détails époustouflants

Le fameux requin, une belle bête !! Espérons de pas trop en croiser dans l'océan !

On ne sait plus où donner de la tête ...

Nous écourtons un peu notre visite de San Sébastian tant le froid nous saisi... En plus, sotte que je suis ! J'ai oublié ma seule veste chaude à la maison...

Bon... En même temps n'avons pas les mêmes à Collioure ?

Vue depuis l'aquarium, un décor de carte postale

L'esplanade

L'océan majestueux très venté ce jour là !

L'esplanade de l'aquarium de San Sébastian


Nous poursuivons donc notre route et on choisit un bivouac près d’un lac entre Ozaeta et Landa [42.951199-2.58489]. Un endroit très beau, de la verdure, des tables de pique-nique, des chevaux et leurs poulains. Hélas les douches sont fermées pour travaux de réfection… Je cueille quelques courioulettes que je mets au menu du soir : Fricassée de champignons à l’ail et une bonne soupe cela réchauffe les cœurs ! Et pour cause il fait un froid vif et la pluie ne cesse de tomber.



Bien que nous ayons rangé et fait un peu de place en jetant quelques affaires un point noir persiste : Le temps de « mise en place » Arrivée/Départ pour que l’habitacle soit opérationnel est toujours trop long et laborieux surtout lorsqu'il fait un temps de chien…


Les solutions : Trouver un grand rangement à placer dans un petit espace (entrée) et léger en plus… On va réfléchir. Mais pour les miracles c’est raté, on a largement dépassé Lourdes !


Au petit matin nous sommes frigorifiés mais pourquoi ne pas avoir mis le chauffage !? Juste parce que nous n’avons pas pensé en avoir besoin et donc pas de gasoil pour faire fonctionner la pompe à chaleur. N’apprend-t-on pas de ses erreurs ?


La route se poursuit vers Astorga, nous sommes seuls sur l'autoroute qui est gratuite ! (Toutes les autoroutes du Nord apparemment)


Le temps se gâte vraiment mais nous décidons de nous arrêter à Léon comme nous l’avions prévu pour visiter un peu (la cathédrale est magnifique et les tapas excellentes !).


Ces cathédrales sont en réfection continuelle ! Il est vraiment rare de les photographier sans aucun échafaudage... Mais bien sûr on comprend pourquoi elles sont si bien conservées.

Alexandre est dans son élément ! Un appareil photo + Eglise = Un Alex heureux !

Ces vitraux sont exceptionnels hélas difficiles à photographier avec la lumière.

La place principale où transitent les pèlerins de Compostelle.

Une architecture signée Gaudi.

Cette photo a été prise sur le vif ! Pas du tout posée :-)

Des petites ruelles authentiques...

Nous arrivons à Astorga où nous dormons sur un grand parking. Le temps s’arrange et nous sortons la table dehors pour souper pour la première fois.


Même si ce bivouac n'est pas des plus glamour la vue, le soir, est plutôt sympa et l'endroit est calme.


Le lendemain nous partons visiter Astorga, jour de marché (waouh ! Les bonnes olives…), nous achetons du chocolat chez « Alonzo » fabricant artisanal, ce n’est pas encore aujourd’hui que je vais faire mon régime !


Nous visitons le palais de Gaudi et la Cathédrale, j’ai encore fait un heureux… Il faut dire que le palais est particulièrement beau. Je l’avais déjà vu lors de mon camino Frances et il m’avait marqué.


le palais de Gaudi et la cathédrale à gauche

Le temps est maussade

Alexandre imite la bête dans "la belle et la bête" ... Il s'y croit !

Le palais est un écrin pour certains trésors des églises catholiques

En fin d’après-midi, nous nous dirigeons vers Villafranca Del Biero où Cyril a trouvé un bivouac sympa près d’une rivière.


Un bivouac bien sympa et tranquille !

C'est la campagne

On se balade entre deux averses !

Passage obligatoire avec Alex, l'église du village

Nous y restons 2 jours. Un espagnol nous interpelle et admire le camion, nous échangeons, il est très sympathique. Quelques minutes plus tard il revient avec 2 salades de son potager, il récidivera le lendemain !


Bien sûr il pleut encore et toujours ! Mais nous ne nous laissons pas abattre et nous mettons nos Kway et nous voilà partis pour une balade bien sympa, toujours sur les pas des pèlerins du Camino Frances.


Presque un vrai pèlerin !

L'essentiel dans l'effort c'est de garder le sourire...

Vite ! Une éclaircie !

Quand Alexandre parle aux statues ...

Je pense que la statue est impressionnée !

La mère, dans son écrin de verdure...

Nous décidons d’opter pour un camping le lendemain pour laver le linge et prendre de bonnes douches.


C’est à Monterosso que nous nous arrêtons pour la nuit. Le camping a l’air pas mal mais une fois installés (sous la pluie) nous constatons que les douches sont quasi à l’air libre ! Cool ! Il fait 8° degré dehors ça va être tonique…


La pluie redouble de force. Cyril s’aperçoit que nous avons deux infiltrations ! Haarg non ! Pas ça ! Heureusement elles sont « bien placées » et nous pouvons les contenir avec deux bassines. Cyril monte sur le toit et constate un oubli… Lorsqu’il a monté l’auvent, il a oublié de siliconer un petit espace…


On pare au plus pressé, un bâche et des cales feront l'affaires...

Pluie ou pas pluie il faut bien faire la vaisselle puisque le circuit d'eau n'est toujours pas opérationnel !



Bon, c’est en forgeant qu’on devient forgeron et personne n’est infaillible surtout que Cyril a travaillé seul sur ce camion, n’étant pas du métier, on a beau avoir des conseils ce ne sont que des conseils… Mais Cyril le prend comme un échec. Du coup, l’humeur n’est pas au beau fixe.


Le lendemain, il était prévu d’aller à Santiago de Compostelle assister au Botafumeiro (Un immense encensoir de 1,50 et pesant 53 kg alimenté en charbon et encens est actionné par 8 tiraboleiros à l’aide d’une corde pour le faire osciller au-dessus de la foule, à plus de 20 mètres de hauteur). J’avais été très impressionnée lorsque j’avais assisté à la messe des pèlerins à mon arrivée du Camino Frances, même si vous êtes non pratiquant, cela vous marque. Hélas, la cathédrale étant en travaux nous n’avons pas eu la chance d’y assister, Alexandre était un peu déçu mais j’imagine la déception des pèlerins qui arrive à Santiago…


Quand je vous dis qu'on dira un vrai pèlerin !

Des rues toujours animés même avec ce froid !

Alexandre est un bon test avant qu'il ai froid ben il faut y aller !! Et là... Ben ça caille c'est sûr !

Nous nous consolons en mangeant dans un petit restaurant bien sympathique (pizza pour Alex bien sûr) où nous étudions notre étape suivante. Il fait très froid et il pleut toujours. Cyril n’est pas au plus haut de sa forme et il est toujours de mauvaise humeur. Il faut faire avec…


Ce sera Pizza pour Alex !


En espérant avoir une meilleure météo nous décidons de mettre le cap sur la mer, Cyril se penche sur l’application Park4night et là ! Nous trouvons un bivouac sur une petite île de rêve ! Tout y est, la mer, les rochers, la tranquillité et… il ne pleut plus !


Sur le trajet nous nous sommes arrêtés dans un magasin genre grand bazar (un vrai petit Aliexpres local !) et nous trouvons enfin de quoi ranger le camion comme il faut.


Cyril reprend du poil de la bête et nous fêtons ça avec un petit apéro devant l’océan avec un petit muscat de Rivesaltes, bien sûr !



La nuit a été douce, bercée par le clapotis des vagues de la marée montante, très relaxant ! Je recommande vraiment cet endroit au goût de petit paradis.

Après avoir petit déjeuner en compagnie des mouettes Cyril travaille sur l’aménagement du camion. Je pars avec Alex explorer les alentours, on fait quelques photos, il adore la mer et c’est un peu dur de ne pas se baigner. Il négocie une main, un bras, les pieds… Pour la pêche on est pas des pros mais je repère des moules magnifiques, ok, ce sera pour midi ! Un peu d’ail, du beurre et je les fais ouvrir dans ma poêle à paella, c’est super bon !


Un bon terrain de jeux juste au pied du camion !

Au fond les parc à Huitres

Exercices de yoga au petit matin ...

Le camion vraiment au bord de l'océan , nous sommes seuls au monde !

Effectivement Cyril a bien bossé, on va enfin pouvoir tout ranger. Chaque chose à sa place et à chaque place une chose, aucun espace mort, c’est notre nouvelle devise. Il est arrivé aussi à caser la table, les chaises, les cannes à pêche à l’arrière juste entre les deux cloisons (slide et porte en fibre) de cette façon c’est sécurisé.


Le soir le vent s’est levé puis quelques heures plus tard alors que nous commencions à dormir il s’est renforcé pour souffler en tempête. Les bourrasques secouaient Bumblebee et j’avoue que je n’en menais pas large, bien sûr j’ai réveillé Cyril qui est resté zen en entrouvrant un œil pour me lâcher « t’inquiètes pas ça risque rien ». Je me voyais déjà flotter au milieu des parcs à huîtres de l’île à cause d’une rafale un peu trop forte ! Ha ! On ne se refait pas ! Peureuse je suis, peureuse je reste…


J’ai donc mis mes boules quiès, enfin je les ai vissées au fond de mes tympans pour ne plus entendre le ronflement du vent mais malgré tout je l’entendais quand même, j’ai donc opté pour de la musique à fond les ballons (petite pensée pour mes tympans) ce qui a été bien plus efficace puisque j’ai fini par m’endormir vers les 3h00 du matin.


La grasse matinée s’est ensuite imposée et nous avons levé le camp.

Nous partons alors vers le Portugal, mais ça ce sera une autre histoire…



Les tops : L'infrastructure du réseau routier - Les autoroutes gratuites - Les empanadas - la sympathie des espagnols - le prix du Gazoil



Les flops : La méteo ce mois de mai




 
 
 

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