top of page

Des anecdotes croustillantes sur Dali !

  • Photo du rédacteur: Claire Peralta
    Claire Peralta
  • 24 juin 2017
  • 3 min de lecture


Lorsque j’ai écrit le 15 juin dernier l’article sur le musée de Dali en Floride je ne pensais pas être à ce point à thème !


En effet, aujourd’hui même le vernissage de l’exposition de Dali au musée d’art moderne lance la nouvelle exposition qui aura un grand succès à Céret.


A cette occasion, voici 10 anecdotes que vous ne connaissez peut-être pas sur ce personnage si atypique !


Un pavé dans une vitrine à New York !


Il fut demandé à Dalí de réaliser une œuvre sur une vitrine d'un magasin new-new-yorkais afin de lancer une nouvelle marque de parfum appelée « Fracas ». Le jour du lancement, Dalí n'avait toujours pas réalisé l’œuvre demandée. À son arrivée, il lança un pavé dans la vitrine du magasin.


Un homard enrobe de chocolat...


Comme si manger en tête à tête avec Salvador Dali n’était pas assez extravagant en soi, la rumeur veut qu’il commandait un homard enrobé de chocolat quand il avait envie de coucher avec une nouvelle conquête. On dit aussi que c’était son plat préféré, tirez-en les conclusions que vous voudrez.


La gare de Perpignan


Dalí proclama publiquement son amour pour cette gare, un modeste bâtiment où il avait éprouvé selon ses écrits une "véritable éjaculation mentale" en septembre 1963, atteignant une "extase cosmogonique" qui lui fit voir "la constitution de l'univers". Il peindra alors un tableau monumental, "La gare de Perpignan" ou "Pop, op, yes-yes, pompier", aujourd'hui exposé au musée Ludwig à Cologne, en Allemagne.


Hotel Meurice ou la naissance de peinture « explosion »


Un jour, à Paris, alors qu’il habitait l’Hôtel Meurice, rue de Rivoli, il convoqua la presse. Dans sa suite se trouvaient préparés des sacs en papier contenant des peintures liquides. Dalí, solennellement, ouvrit la porte-fenêtre, s’avança sur le balcon et jeta les sacs de peinture sur les voitures en stationnement : la peinture « Explosion » venait de naître.


Des autographes choux fleurs !


En 1955, Dalí accepte de donner une conférence à la Sorbonne. Il crée l'événement en arrivant en Rolls-Royce jaune et noire, remplie de choux-fleurs qu'il distribue en guise d'autographes !



Distribution de feuilles blanches


Sur la fin de sa vie, il distribuait à ses visiteurs des feuilles blanches signées de son nom, en leur disant : « Tenez, faites donc du Dalí et enrichissez-vous !»


Ses relations avec Alice Cooper


Dalí entretenait une véritable relation amicale avec le chanteur de hard rock Alice Cooper. Les deux artistes s'admiraient mutuellement, Cooper usant d'une toile de Dalí pour illustrer son album DaDa en 1983, après que ce dernier lui avait dédié dix ans plus tôt un hologramme intitulé Premier cylindre. Portrait du cerveau de Alice Cooper


La chemise d’Elvis Presley


En 1972, alors qu' Elvis Presley lui rend visite, Dalí est tellement fasciné par sa chemise « country » à motifs brodés et boutons de nacre que le chanteur la lui offre. Il la porte alors pour peindre « Dalí avec la chemise d'Elvis ». Le maître racontera au couple Lacroix : « Quand Elvis Presley est venu me rencontrer dans mon atelier il a tout de suite remarqué que j'étais fasciné par sa chemise country. Au moment de partir il m'a dit : « Vous aimez ma chemise ? » Oui. Beaucoup. Sans un mot il a défait les boutons et est reparti torse nu. Depuis je ne la quitte jamais pour peindre. »


Vous avez dit « sadisme » ?


Le sadisme, mot éponyme, venu tout droit du Marquis de Sade est un des critères essentiels du surréalisme et Dali l’applique évidemment sans aucun scrupule. A 5ans il pousse un garçon plus petit que lui d’un pont de 4 mètres, à 6ans il « shoote » sauvagement dans la tête de sa petite sœur, à 29 ans il écrase avec son pied et jusqu’au sang une jeune fille. Néanmoins il semblerait que ses actes s’apaisent avec l’âge. Il nous raconte néanmoins que lors de son adolescence il prit goût à tenir en « esclavagisme sentimental » une fille folle amoureuse de lui. Quand il fût jeune adulte il demandait de l’argent à ses admirateurs jusqu’à les ruiner. Un jour, lorsqu'un artiste désespéré vint lui demander un peu de réconfort, il lui donna comme solution d’aller se suicider et lui proposa même de lui fournir une corde. Sacré Dali !


Il a un rapport ambigu à la politique


Dalí est fasciné par les figures d’autorité. Non seulement les grands rois de l’Histoire, mais aussi Hitler, qui apparaît dans plusieurs de ses toiles (ce qui lui vaut les foudres de Breton, encore), Franco (auquel il rend visite tandis que Picasso reste en France pour lutter contre le nazisme), Staline et Lénine (voir le tableau Hallucination partielle. Six images de Lénine sur un piano, 1931). À ce méli-mélo politique assez irrationnel, il faut ajouter son individualisme forcené et le goût pour l’aristocratie.


Si vous avez appris quelque chose vous pouvez liker l'article :-) Merci !

Comments


Posts à l'affiche
Posts Récents
Archives
Rechercher par Tags
  • Facebook Social Icon
  • Twitter Social Icon
  • Google+ Social Icon
  • Pinterest Social Icon
  • Instagram Social Icon

Notre Instagram  : 

Notre page Facebook

Notre chaîne

Youtube

bottom of page