Composons...
- Claire Peralta
- 24 août 2017
- 2 min de lecture
Non ce n'est pas simple de planifier un tour du monde ! Je dirais même que c'est un véritable challenge et ceux qui sont passés par là ne me contrediront sûrement pas ! C'est en fait un ensemble de choses à gérer en même temps, nous avons commencé à nous y pencher vraiment il y a environ 5 mois et pourtant nous avons bien l'impression que rien n'est encore résolu !

Il faut composer en permanence...
Nous composons avec le contexte géopolitique qui nous empêche de circuler dans certains pays sachant que, surtout dans le moyen orient, un état peu basculer d'un moment à un autre en zone dite "rouge" nous obligeant ainsi à chambouler notre itinéraire...
Nous composons avec l'état des routes de certains pays qui n'offrent que de vétustes réseaux routiers ou pire encore ne permettent pas d'intrusion de touristes motorisés ! Pour la traversée de la Birmanie par exemple nous serons chaperonnés par un guide de l'entrée du pays jusqu'à la sortie, un coût important qui ampute notre budget... Ou encore au Vietnam où il est impossible de conduire de véhicule sans avoir un permis vietnamien (obtenu après un minimum de 6 mois dans le pays)...
Nous composons encore et toujours avec la paperasse administrative ! Qui a dit que les Français étaient champion dans ce domaine ? Nous sommes estomaqués par certaines contraintes que nous imposent certains pays qui, pour certains, exigent une lettre de recommandation d'un autochtone pour obtenir un visa !
Nous composons toujours et nous nous inclinons pour pouvoir faire ce tour du monde avec notre propre véhicule. Savez vous que lui aussi doit avoir un passeport ? Il s'agit d'un carnet de passage en douane... Comment vous dire, calculez la valeur argus de votre dit véhicule, il vous faudra verser 150% de son prix à l'automobile club de
France, seul organisme habilité à délivrer le fameux sésame... Et si vous traverser certains pays cela peut s'élever à 250% notamment pour l'Egypte...
Nous composons avec nos envies, nos rêves, nos besoins, notre budget mais surtout avec la contrainte que m'impose ma trithérapie dont il faudra gérer l'approvisionnement...
Nous composons aussi avec la pseudo culpabilité de quitter ceux que l'on aime, on partira sur la pointe des pieds sûrement le cœur gros... Le prix à payer pour avoir vécu dans une famille un peu trop fusionnelle soudée par quelques tristes aléas de la vie...
Alors nous restons zen... Respirons par le ventre ... Méditation, paix intérieure et appartenance au grand tout... Non, je plaisante, difficile de rester zen parfois ! Mais nous allons y arriver ! Yes We can !
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